Association pour le souvenir des fusilles de la Braconne
Association pour le souvenir des fusilles de la Braconne

Les Fusillés

Histoire des fusillades

Fusillade du 5 mai 1943

Dans une clairière de la forêt de la Braconne, un peloton d'exécution allemand composé de soldats SS, en transit au camp militaire, exécutait six résistants. Ils avaient été condamnés à mort le 30 avril 1943 par un tribunal militaire siégeant au palais de justice d'Angoulême lors du jugement d'une affaire importante concernant tous les mouvements animés par les communistes.

Ils étaient plus de cinquante à avoir été arrêtés, six d'entre eux furent fusillés dans le département (pour l'exemple), les autres déportés, et quelques femmes relâchées.

Chef d'inculpation retenu contre eux : « Appartenance à association illégale, complicité avec l'ennemi, actions de francs-tireurs et voies de fait contre la puissance occupante ».

  • Jean Barrière,
  • Paul Bernard,
  • Jean Gallois,
  • René Michel,
  • Marc Nepoux,
  • Marcel Nepoux

Fusillade du 15 janvier 1944

Huit mois plus tard, un autre peloton d'exécution fusillait dix nouveaux résistants charentais condamnés à mort lors de 2 jugements rendus par le tribunal militaire allemand.
Trois résistants, dans l'affaire dite de « l'Organisation Civile et Militaire » (O.C.M) le 22 décembre 1943 (trois furent exécutés sur les seize condamnations à mort prononcées, les autres furent graciés).

  • Robert Geoffroy,
  • Armand Jean,
  • Francis Louvel

Sept résistants, dans l'affaire dite du « groupe Angoulême-Ruelle » des Francs-Tireurs et Partisans français (F.T.P), le 6 janvier 1944. ((sept furent exécutés sur les neuf condamnations à mort prononcées, les autres furent graciés).

  • Marcel Baud,
  • Amédée Berque,
  • Pierre Camus,
  • Raymond Corbiat,
  • Pierre Gaborit,
  • René Gillardie,
  • Gérard Vandeputte


21 février 1944
L'un des responsables charentais du Bureau d'Opérations Aériennes (B.O.A) est pris par les allemands dans une souricière, au n° 84 boulevard d'Orfond, devenu aujourd'hui boulevard René Chabasse à Angoulême ; il réussit à s'échapper mais il est abattu par les balles allemandes au coin de la rue de Périgueux et du boulevard, puis enseveli sur les lieux des fusillades de la Braconne.

  • René Chabasse